par Dans ta cuisine ou n’importe où d’ailleurs, croise tes bras.
Mais pas devant toi, non, derrière ton dos.
Observe les changements que cela produit.
Tes poumons s’ouvrent et tes épaules reculent un peu.
Aide ce mouvement par ta conscience.
Recule un peu davantage tes épaules en serrant les omoplates,
occupe tout l’espace dégagé dans tes côtes en y inspirant
un air bien vif et frais, blanc brillant
qui fait monter ta poitrine.
Ton sternum s’éloigne de tes vertèbres à chaque inspir.
Dans la détente, hein !
A l’expir, lâche l’air et les vieux trucs tristes.
Tu sens le courage te remplir.
Pousse le ciel avec ta tête
et prends le commandement de ce que tu veux !
Marche un peu dans cette posture
en profitant bien du sol comme du ciel.
Si tu veux sortir ainsi, surveille un peu le voisinage quand même!
Une phrase que tes poumons apprécient, c’est par exemple :
Le courage m’habite.
