Pour éviter de nourrir les mauvaises graines, trois conseils rapides pour les premières années de nos petits : parler doucement, ne pas s’approcher d’eux en étant négatif, rester le plus possible près de la terre et de la nature.
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Conseil n° 1 :
Parler doucement à sa proximité. Ses oreilles sont fragiles et son cerveau tout frais est en train de se construire. Chanter dans son oreille, lui parler fort comme s’il était déjà très vieux sont des habitudes ancestrales étranges mais répandues. Elles blessent l’enfant et réveillent des peurs inconscientes dues à l’agression du bruit qui ne demanderont qu’à s’épanouir au fil du temps. L’emmener au concert ou le garder sur les genoux à table quand tout le monde gueule joyeusement, ce n’est donc pas de son âge. Lui crier dessus pour lui montrer qu’on est pas d’accord avec lui est une mauvaise idée.
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Conseil n°2 :
Eviter de s’en approcher et surtout de le prendre dans ses bras ou de poser la main sur lui quand on est soi-même négatif, même si notre état n’a rien à voir avec l’enfant. On connaît la contagion de la grippe par la respiration, mais la Chine ancienne dit que c’est bien plus vaste. Le bon côté de la chose, c’est que le positif se transmet aussi, d’ailleurs tout le monde connaît des gens qu’on est content de voir entrer dans une pièce avant qu’ils n’aient ouvert la bouche alors que pour d’autres au contraire, tout va mieux dès qu’ils sont partis.
Sachant cela, il vaut mieux quand c’est possible faire l’effort de sortir d’une pièce où se trouve un enfant, si nous échouons à changer notre état d’esprit. L’irritation nous a saisis ? Même si nous l’avons ravalée, ça ne se voit pas mais le flux de colère se transmettra à l’enfant et cela arrosera les graines de colère de son héritage en réveillant exactement ces vibrations encore endormie. Avoir un coup de déprime et se consoler en berçant un enfant, c’est un empoisonnement. Le coeur ouvert et un petit sourire aux lèvres feront au contraire pousser en lui exactement cette même partie de son héritage.
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Conseil n° 3 :
rester le plus près possible de la terre et de la nature. Quand l’enfant est petit, il est toujours en contact avec le sol. Il joue par terre, il marche à quatre pattes, puis il s’occupe accroupi. Il mange le sable, les cailloux, la terre, il saute dans les flaques. La terre, maternelle, lui rend cette amitié en le nourrissant naturellement. Beaucoup de bébés ont vraiment l’air plantés en terre comme des plantes de jardin. Donc pour que ça dure naturellement, évitons de nous asseoir systématiquement dans un fauteuil pour lui lire une histoire, de l’installer sur une chaise pour dessiner, de le faire dormir trop haut etc. Essayons de retrouver le plaisir du sol et de nous accroupir aussi, quitte à devoir faire un peu de gym pour nous en rendre à nouveau capables.
C’est pour cette proximité de la terre qu’il est bon de rester le plus près possible de la nature. Une promenade en forêt quand il pleut ou retirer les fleurs fanées des géraniums dans leur pot, ça vaut mieux qu’un excellent film à la télé ! Même pour nous.